Le quota d'heures à tarif avantageux des étudiants baisse en 2025
À partir de cette année, le contingent étudiant repasse à 475 heures. Suite à la crise sanitaire, ce quota d’heures avait été augmenté pour atteindre un maximum de 600 heures par an, mais cette mesure temporaire en vigueur en 2023 et 2024 prend fin.
Les étudiants peuvent évidemment travailler davantage, mais ne peuvent pas prester plus de 475 heures sous le statut d’étudiant. C’est important de le savoir car ces heures ne sont précisément pas soumises aux cotisations sociales (13,07 %) ni, dans la plupart des cas, au précompte professionnel. Seule une cotisation de solidarité de 2,71 % s’applique.
Toute heure prestée en dehors du contingent sera soumise aux cotisations ordinaires, mais le législateur prévoit tout de même deux exceptions. Premièrement, les étudiants peuvent travailler jusqu’à 50 jours par an comme travailleur occasionnel dans l'horeca, soumis à des cotisations sociales réduites. Deuxièmement, ils peuvent combiner un travail associatif sans être redevables de cotisations sociales. Les étudiants peuvent prester 190 heures dans le cadre de ce régime.
Ces deux exceptions posent toutefois quelques problèmes. Les allocations familiales ne sont par exemple plus versées si certaines conditions ne sont pas respectées en fonction de la région où réside l’étudiant, et celui-ci n’est plus fiscalement à charge de ses parents si ses ressources nettes dépassent une certaine limite. Cette limite avait également été relevée temporairement, mais s’élève depuis le 1er janvier 2025 à 4.100 € si les parents de l’étudiant sont mariés ou cohabitants légaux et à 5.930 € en cas de parents isolés.
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