Indexation immédiate des barèmes fiscaux
Ce n’est un secret pour personne : en période d’inflation, au fur et à mesure que les salaires augmentent, une part de plus en plus grande du salaire imposable atterrit dans la dernière tranche d’imposition supérieure, qui est soumise à un taux d’imposition plus élevé. Résultat : le salaire net augmente moins que le salaire brut dès lors que les barèmes fiscaux sont indexés seulement une fois par an, en début d’année. Et cela peut chiffrer.
L’Institut pour un Développement Durable a ainsi calculé que la non-indexation des barèmes fiscaux, après le début de l’année 2022 pouvait entraîner, sur base annuelle, une perte cumulée de revenus de près de 500 euros pour un isolé dont le salaire mensuel brut s’élève à 3.000 euros et de plus du double pour les ménages dans lesquels les deux conjoints travaillent.
C’est un peu comme si l’État continuait à reprendre d’une main sous forme d’impôts plus élevés ce qu’il a donné de l’autre via l’indexation des salaires, argumente Défi, qui réclame une nouvelle fois qu’à chaque dépassement de l’indice-pivot corresponde une indexation automatique des barèmes servant de calcul à l’impôt des personnes physiques.
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