Derrière les promesses électorales, les chiffres
C’est un peu comme pour les élections sociales, avec un mécanisme à rebours, qui impose aux douze partis représentés à la Chambre de soumettre au Bureau du Plan 115 jours avant la date des élections la liste des mesures prioritaires qu’ils souhaitent appliquer si d’aventure l’électeur les porte au pouvoir. Ce dernier dispose alors d’un délai maximal de 40 jours pour soumettre aux partis un projet de chiffrage des mesures proposées.
Un nouveau délai de 30 jours s’ouvre ensuite au cours duquel les partis peuvent transmettre leurs remarques sur le projet de chiffrage établi par le Bureau du Plan, ce qui mène à X moins 45. Douze jours plus tard c’est-à-dire à X moins 33, les chiffres définitifs, dans lesquels chacun peut butiner en fonction de sa curiosité ou de ses convictions, doivent être publiés.
Les mesures soumises au chiffrage sont réparties en huit catégories : fiscalité et parafiscalité, marché du travail, protection sociale, soins de santé, politique économique, fonctionnement de l’administration publique, investissements publics et enfin, l’énergie, la mobilité, l’environnement ainsi que le changement climatique.
Les résultats de chaque mesure sont non seulement quantifiés mais également ventilés entre « gagnants et perdants » et leur effet – macroéconomique, sur la distribution du revenu, l’indice des prix, le transport, l’offre de travail, etc. – fait l’objet de graphiques comparatifs. Des comparaisons régionales sont également possibles.
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