CSRD : épargnons les PME
Lancée en 2017, la NFRD (Non Financial Reporting Directive) qui impose aux grandes entreprises la divulgation d’informations non financières sur des questions environnementales et sociales a fait quelques années plus tard, place à la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) qui, ratissant large, touche davantage d’entreprises. Le but poursuivi n’a pas changé et reste double : d’une part, accroître au sein des entreprises, la conscience et la connaissance relatives à leur responsabilité sociale et d’autre part, permettre aux investisseurs, consommateurs et autres parties prenantes d’évaluer les performances et l’impact des entreprises en matière de durabilité.
Si la première directive touchait au niveau européen quelque 11.000 entreprises, la seconde en concerne cinq fois plus, dont près de 2.400 dans notre pays mais en réalité bien davantage dans la mesure où la directive CSRD prévoit que le rapport de durabilité doit inclure des informations sur les entités présentes dans la chaîne de valeur de l’entreprise.
Or, ces dernières sont bien souvent des PME auxquelles se trouve ainsi imposé un fardeau administratif. D’où de vigoureuses protestations tant de la part de l’Unizo que de l’UCM et le dépôt au Parlement d’amendements contresignés par les trois partis traditionnels et les Ecologistes visant à protéger ces dernières de toute surcharge de travail.
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